Même La Dépêche alerte sur la perte démographique de notre commune

Lors de la campagne électorale, nous vous avions interpellé sur la décroissance démographique de notre commune à l’inverse du bassin montalbanais. Vous trouverez l’article ici.

La Dépêche dans un article en date du 8 janvier s’étonne de ce état de fait. L’article est ici. Vous noterez que pour l’illustrer, la journaliste a bien choisi la rue Louis Pernon et non la rue Mary Lafon refaite à un coût démesuré.

Cet article laisse entendre que la perte démographique remonte à 20 ans ce qui est totalement inexact.
En effet, la commune de Lafrançaise connaissait une démographie stable depuis les années 1960 avec
un taux moyen de croissance de 0,29 % sur la période 1960-2012, la commune passant de 2385 à
2870 habitants. Sur la période 1999-2012 le taux d’évolution annuel est de 1,03% à l’échelle
intercommunale et de 0,5% pour la commune de Lafrançaise. Ce taux passe à 0,62% si l’on considère
la période 1999-2015.
La progression de la population du Tarn et Garonne est, pour la même période de 1,40% par an.
La baisse démographique depuis 2015 confirme ce que nous avions annoncé lors des élections
municipales et justifie notre inquiétude quant à l’avenir de la commune.
La baisse démographique ne pourra être corrigée avec le PLU actuel. Le taux de vacance dans le
logement ancien, de 11%, représente plus de 150 logements vides.
Les propriétaires représentent 72,5% et occupent 1222 maisons et 212 appartements avec une
grande stabilité contrairement aux locataires qui n’occupent leur logement qu’en moyenne 4,5 ans.
Il est donc vital pour une commune comme Lafrançaise de favoriser l’installation de nouveaux
propriétaires ce qui est devenu extrêmement difficile avec les contraintes imposées par le nouveau
PLU.
Entre 2005 et 2014, la commune a enregistré en moyenne 27 demandes de permis de construire de
maisons individuelles par an malgré la crise de 2008. Dans le même temps, en 2006, 2010 et 2012
des projets de résidences et d’habitats collectifs ont permis de diversifier le parc résidentiel et deux
lotissements avaient été réalisés entre 2001 et 2005 sous responsabilité communale.
Depuis 2014 c’est le calme plat et l’attractivité de notre commune s’affaiblit faute d’une politique
économique dynamique et de choix budgétaires contestables.
Les entreprises quittent Lafrançaise et l’installation de nouvelles n’est nullement favorisée.
Notre commune, endettée, est en perte de vitesse et l’autosatisfaction de la municipalité est la seule
réponse. Caché derrière la COVID le manque de réalisation et d’actions volontaristes est flagrant.

Et la réponse du première édile, se félicitant de l’arrivée dans les 10 ans (sic) d’un écoquartier pour 70 ménages, nous laisse songeurs. A 600 000 € le prix du terrain avant lotissement, nous doutons clairement que le prix du foncier diminue pour ces jeunes couples.