Toujours aussi sale et triste

Le constat est sans appel. De larges secteurs de la commune sont oubliés par les services municipaux qui se concentrent sur le centre-ville. Les habitants des autres secteurs de la ville ne voient leur espace public entretenu que deux fois par an, de façon très sommaire. 

L’étude urbaine réalisée en 2015 (environ 40 000 €) n’a vu comme réalisation que la rue Mary Lafon. Pas un seul mètre de cheminement piéton n’a été réalisé depuis 2013 et les piétons sont en danger permanent pour rejoindre le centre- ville.  

Si l’on quitte la rue Mary Lafon on découvre un bourg sale et triste. Aucuns travaux sur la voirie, les trottoirs et les aménagements urbains.

La concentration des équipements dans la vallée des loisirs (chaufferie, centre aéré, maison de retraite, cuisine centrale, crèche, aire de jeux…) sans aucune cohérence, hypothèque le développement touristique de celle-ci. La saturation des déplacements et du stationnement est évidente. Le caractère d’espace naturel calme, qui faisait son attractivité, est en passe de disparaitre en même temps que la tranquillité de tous les riverains. 

Depuis 2014 il est question de containers enterrés. Lafrançaise attend toujours le premier de ces containers. La commune de l’Honor de Cos en a déjà installé plusieurs avec la facilité de stationnement indispensable à ce type d’équipement.

Cette année, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères a fait un bond de 10,08% pour atteindre un taux de 16,85%. Une maison de 120m2 paie 273 € pour les ordures ménagères qu’il faut transporter jusqu’à des containers sales, malodorants et sans accès sécurisé.  

Au-delà des efforts consentis, compostage et tri sélectif, l’environnement des points de collecte devient de plus en plus critique (masques, détritus de toutes sortes, herbes hautes, ronces… ) sans parler des déchets sauvages abandonnés par certains.

Pour les Lafrançaisains, c’est la double peine : malgré leurs efforts pour diminuer leurs déchets, le coût du service du SIEOM est de plus en plus élevé. Ils payent au prix fort la collecte en porte à porte pratiquée sur les communes du sud de la communauté de communes sans en profiter. L’extension de ce service est la seule solution pour responsabiliser les habitants et améliorer la salubrité publique dont le maire est garant (articles L.2212-2 du CGCT, L.1311-2 du Code de la santé publique).